Histoire de fantôme...
Admettons que nos ancêtres vivent à travers nous et se rappellent à nous par de petits signes à la frontière de l'imperceptible, histoire de nous donner quelques leçons...
Voici le clin d'oeil de mon fantôme
Enfant, j'exaspérais mes parents car j'avais un don détestable: celui de tomber malade avec des pointes de fièvre records et une régularité sans faille tous les ans, à la même époque, à chaque fête de noël, les 24 et 25 décembre, .
Cela a duré jusqu'à ma majorité, environ.
En débutant au même âge ma généalogie, j'ai découvert que mon arrière-grand-père Augustin Châble, né de père inconnu et élevé par l'assistance publique, n'ayant jamais connu sa mère, avait été déposé par cette dernière à l'hôpital du Mans le 25 décembre, le surlendemain de sa naissance.
J'ai alors trouvé amusant d'envisager le scénario suivant:
"Mon cher ancêtre se rappelait à moi le jour de son abandon pour retrouver, à travers mes recherches , sa mère qu'il avait recherché lui même sans succès à sa propre majorité"
Conclusion:
Il est plus original d'être "victime" d'un fantôme que d'un vulgaire virus et beaucoup plus flatteur d'être "l'élue" d'un ancêtre plutôt qu'une drôle de gamine en déficit immunitaire.
Janvier 2018:
Je crois que mon aïeul a encore des choses à me dire. Comme au bon vieux temps, j'ai passé la journée des fêtes ( et les suivantes) dans un état second....Certes, il y a une épidémie actuellement, malgré tout, le clin d'oeil est là, et je m'en serais bien passée...