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Visite de la Creuse

Promenades généalogiques

 

Il faut cliquer sur les termes en gras sur fond violet  pour accéder aux photos.

 

 

Ballet Annet et Parret Michelle

Annet est né vers 1708 dans un hameau de la paroisse de Saint Sylvain de Bellegarde. 

Michelle Parret est veuve de François Le court.

Annet et Michelle se marient à Bosroger le 17.01.1735 (vue 39 du registre en ligne).

Ils sont laboureurs au hameau de la Mazière dans la paroisse de Bosroger et ont plusieurs enfants dont, Jacques.

Annet décède  le 07.11.1762 à 54 ans.

 

Ballet Jacques et Janicaud Antoinette

Ballet Jacques, est né le 15.12.1737 à La Mazière. 

Il est  laboureur à la Mazière à Bosroger dans la Creuse.

Il se fiance à Aubusson fin 1756, ou début 1757, à Antoinette Janicaud.

Il épouse Antoinette Janicau le  10.01.1757 (vue 69 du registre 4 E 33/1)(20 ans) à Bosroger.

Antoinette est la fille de Jean Janicaud et Catherine Lemoyne.

Jacques et Antoinette  ont plusieurs enfants dont, Jean.

 

Ballet Jean et Cathelot Cécile

Ballet Jean né  le 17.10.1765 à la Mazière.

A 17 ans, le 29.01.1782, il se marie avec Cécile Cathelot, 14 ans

Cécile vient de La Roche de Champagnat.

Jean et son père Jacques semblent très proches. Ils sont tous deux cultivateurs à La Mazière et signent ensemble de nombreux actes sur les registres paroissiaux.

Le jour de son décès, le 10 messidor de l'an VI ( 28 juin 1798 vue 20), Jacques passe un acte devant le notaire Gorsse par lequel il vend un bien immobilier ( la Mazière) à son fils Jean. (voir registre 6E 8214 consulté sans succès).

Jean et Cécile restent vivre à La Mazière. 

Ils ont plusieurs enfants:

 

Antoinette Ballet, baptisée le 25 septembre 1785, le parrain est le père de Cécile, Sylvain, la marraine est la mère de Jean, Antoinette Janicot 

Jacques Ballet, baptisé le 26.08.1788, le parrain est Jacques, père de Jean, la marraine est  Françoise Catelot, du village de la Roche, paroisse de Champagnat ( soeur de cécile?)

Jean-Baptiste Ballet, baptisé le 30.08.1790, le parrain Jean Baptiste Catelot du village de la Roche, marraine, Marie-Thérèse Mazetier, de Bellegarde-en-Marche.

Jacques Ballet, baptisé le 02.04.1792, parrain Jacques Cathelot de La Roche, marraine Marie Rousset de Bellegarde. Décédé le 15.05.1792

Marie, baptisée le 01.10.1793,

Françoise né le 10.11.1798, 

Jean Alexis né le 28.08.1795 et décédé à 2 ans le 4 Messidor de l'an VI , quelques jours avant son grand-père Jacques qui décède le 10 messidor de l'an VI ( 28.06.1798) à 61 ans.

Enfin, ils ont Sébastien, né le 20 fructidor an VIII ( 06.09.1800) à La Mazière.

Quelques mois après cette naissance, le 18 mai 1801, Jean Ballet fait venir le notaire Delareberette à La Mazière.

Il déclare:

"Il n'y a rien de si certain que la mort et rien de si incertain que l'heure d'y celle"

Il dicte alors son testament au notaire qui note son désir de vouloir transmettre la moitié de ses biens à sa femme Cécile mais précise que ce legs deviendra caduc en cas de remariage.

Il prend soin de protéger sa mère Antoinette Janicaud, "d'un âge caduc", et déclare qu'il "vouloit  lui léguer une pension pour la faire subsister, le reste de ses jours". Cette pension devra lui être versée dès son décès, puis,  6 mois plus tard; et ainsi de suite jusqu'à sa mort.

A peine un mois plus tard, le 12.06.1801, Jean décède : il n'a que 36 ans.

 

Le 14 messidor de l'an 9 (3 juillet 1801), Cecile Cathelot demande au notaire de Bellegarde de venir à La Mazière afin de procéder à l'inventaire des biens de son défunt mari. Cécile, devenue tutrice des 7 enfants mineurs de Jean Ballet, est entourée de son père, de son frère et de deux de ses neveux. La visite des lieux et l'inventaire sont effectués en leur présence. L'intérieur de La Mazière est décrit tout comme le contenu des pièces.

La maison a deux étages et un grenier. Dans le bas, une pièce principale où se trouvent le feu, la crémaillère, une table et un lit en plumes garni de sa couette, coussin et rideaux sur le devant, un buffet presque neuf garni de sa ferrure ayant quatre battants et deux tiroirs, une pendule à poids garnie de sa boîte, un fusil très mauvais[...], une poêle à frire presque usée, un chaudron pesant environ deux seaux, [...], un mauvais coffre presque hors d'usage...

Le notaire et sa suite passent dans une pièce attenante à la pièce principale: il s'agit d'une chambre dans laquelle une armoire à 5 battants, tous vermoulus, et presque hors d'usage, renferme les habits d'usage des enfants.

Ils montent ensuite à l'étage pour y inventorier  une table ronde, un lit garni sans rideaux,quelques réserves alimentaires et des outils en mauvais état.

Vient ensuite l'inventaire de l'"écurie à boeufs et à vaches" 

Voir l' inventaire des biens

Plus aucun papier trouvé aux archives ne permet de retracer la vie de Cécile Cathelot et ses 7 enfants après qu'elle soit partie de La Mazière.

On retrouve la trace de Cécile  le 30 janvier 1819,  au Moulin Grand , au Village d'Alleyrat. Deux de ses fils y sont meuniers. C'est ici qu'elle décède. 

Le 17 mars, Marie et Pierre Ballet, majeurs, Jacques Ballet, meunier et Sébastien Ballet, mineur, tous d'Alleyrat, ainsi qu'Antoinette Ballet (femme Naladon de Champagnat ), vendent des terres, un  jardin et un pré, héritage de Cécile.

Sébastien a 18 ans.

 

Est-ce ce décès qui contraint Sébastien à quitter la Creuse?

 

voir:

http://www.lesmaconsdelacreuse.fr/un-peu-d-histoire/

En 1830, Sébastien est en Vendée, à Longeville sur mer. Il est "maître maçon" et se marie le 20 juillet avec Victoire Herbert, de 10 ans sa cadette, issue d'André Herbert, aubergiste au bourg de Longeville.

Pourquoi est-il venu en Vendée? Où trouvait-il du travail? A Longeville?

Lors des différentes tentatives de construction d'un port à La Tranche?

 

Petite bibliographie au sujet  l'émigration des  maçons creusois :

  • http://www.latranchesurmer.fr/spip.php?article355

"-En 1818 et 1829 les Tranchais demandent au Préfet la réparation d’une muraille (abri longitudinal, une des nombreuses tentatives d’établir un port, toutes vouées à l’échec suite aux attaques de la mer) afin de favoriser l’exportation de leurs denrées (ails, oignons, échalotes, pommes de terre, haricots). Un trafic important passe par les ports de Moricq et de l’Aiguillon, que l’on rejoint en barque par l’acheneau, avant l’ouverture de la route de la Faute en 1897.

En 1831, construction du fanal du Grouin."

. Un site sur le sujet

http://www.lesmaconsdelacreuse.fr/un-peu-d-histoire/

  • Deux témoignages de maçons, qu'il est possible de télécharger sur Gallica:

-Bandy de Nalèche Louis., Les maçons de la Creuse.1859

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8630862r

-Martin Nadaud, Mémoires de Léonard. 1895

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24301h

 

La généalogie descendante de Sébastien Ballet, maçon de la Creuse venu s'installer en Vendée, c'est ici.

Tag(s) : #Généalogie Creusoise
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