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La prostitution à Paris au XIXème siècle

 

Bibliographie

ADLER, L., Les maisons closes, 1830-1930, Paris, 2002

BOLOGNE, J-C., Histoire du célibat et des célibataires, Paris, 2007

BERLIERE, J-M., La police des moeurs. Paris, 2016

HOUBRE, G., Le livre des courtisanes, Paris, 2006

Sources

Sur Gallica:

BLANQUEFORT, P., Maisons de plaisir et de distractions parisiennes. Paris, 1909.

COMMENGE, Oscar., Hygiène sociale. La prostitution clandestine.Paris, 1897

FIAUX, L., Les maisons de tolérance, leur fermeture. Paris, 1892.

JEANNEL, J F, De la prostitution dans les grandes villes au XIXème siècle et de l'extinction des maladies vénériennes. Paris, 1868.

LECOUR, C-J., La Prostitution à Paris et à Londres 1789-1871. Paris, 1877.

MACE, Gustave., Gibier de Saint-Lazare: la police parisienne. Paris, 1888

PARENT-DUCHATELET, A-J-B., De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de la morale et de l'administration. Paris, 1837

VILLETTE, Armand., Du trottoir à Saint-Lazare: étude sociale de la fille à Paris. Paris, 1907

Aux archives de la préfecture de Police

Registres côtés BB1, BB2

Notes de lecture:

Laure Adler, les maisons closes:

"Toujours la même histoire au XIXème comme au XXème siècle: il était beau, il sentait bon, il parlait si bien. Aux roucoulades de l'amour, il ajoutait les prouesses d'un avenir loin de la famille, loin des tracas et des soucis du monde."

"L'opinion publique au XXème siècle comme a XIXème siècle reste déchirée entre deux sentiments contradictoires, celui de la révolte envers le sort de ces jeunes femmes traitées comme des esclaves et la secrète et vénéneuse certitude qu'après tout elles l'ont bien cherché..[...]."

"Les prostitués se perdent dans la nuit des archives. Difficile de trouver leur trace. Les documents historiographiques parlent d'elles en termes de maladies sexuelles, de délits, de violences, d'injures. Les archives de police et sanitaires demeurent les principales traces de leur existence. Quelques vieux documents , notamment à la Bibliothèque de l'Arsenal, vous donnent accès à leur histoire: devant un policier compatissant elles ont pu dire leur histoire et raconter l'engrenage: la misère sociale, l'espoir d'une vie nouvelle et surtout la certitude qu'elles ne tomberont pas dans cet enfer.

Car on ne nait pas prostituée on le devient. Quand on l'est, on ne cesse de vouloir en sortir, s'en sortir."

"Les histoires de femmes seules et abandonnées avec des petits enfants crevant de froid et de misère dans des garnis glacés et qui, pour ne pas mourir, descendent dans la rue, ne sont pas que des fictions de feuilletonnistes."

 

" Elle ( la prostituée) déserte l'atelier ou le travail en chambre et, parce qu'il faut bien vivre, se laisse accrocher par un voisin, un passant, un cabaretier, un fringant jeune homme, un danseur émérite, une copine éméchée qui l'emmène au café."

"Les derniers travaux les plus sérieux montrent à l'évidence que la prostitution est un état transitoire"

 

"Une ouvrière qui travaille régulièrement  dans un atelier et qui, tout aussi régulièremennt, descend le soir dans la rue pour faire ce qu'on nomme "son cinquième quart de la journée" est-elle une prostituée?"

 

"C'est donc à partir du vacarme et de la rumeur de la littérature prostitutionnelle masculine que je vais tenter de restituer partiellement des fragments de leur histoire"

 

"la première illusion à combattre est-elle celle du récit définitif de la vérité" d'après Arlette Farge.

3 Tout au long du XIXème siècle et jusque dans les années 1920 l'armée des moralistes ne cesse de se préoccuper de la prostitution en écrivant de longs traités, en saisissant l'opinion publique, en menant des enquêtes, en appelant aux autorités judiciaires et politiques pour que le mal ne grandisse pas et que les moeurs ne se relâchent pas: à cette campagne d'assainissement participent activement, de concert, les médecins principalement, des idéologues physiologistes et certains écrivains."

Le guide Gervais puis le guide Rose répertorie les maisons de tolérance.

Pour travailler dans une maison de tolérance il faut être inscrite sur une liste préfectorale. Les autres sont des insoumises

 

Celles qui tombent enceintes continuent de travailler en gardant leur enfant dans la maison où il est soigné choyé par les autres femmes. Dès qu'il prend de l'âge, il est tenu éloigén et gardé en nourrice en province, nourrice payée grâce au revenu percu par la mère: engrenage.

"...que peuvent faire dans une ville des filles jeunes, jolies n'ayant comme perspective  d'avenir que la faim et la misère?

Les encartées:  enregistrées à la prefecture de police. Elles sont gênées par les clandestines

 

Les clandestines dans la rue " commence des 1àh du matin sur les grands boulevards et à pigalle"

 

les autres sont des clandestines.

Tag(s) : #Misère, célibat, abandon et infanticide., #Ladeveze
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